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Un Homme mal informer est un danger publique
9 décembre 2013

Côte D’Ivoire : Violations flagrantes des droits de l’homme ou épuration ethnique ? / Quand l’ONUCI se fourvoie en Côte D’Ivoire

 

 

Depuis l’accession au pouvoir du gouvernement génocidaire de M. Ouattara grâce aux soins de la coalition ONUCI-Licorne-Ecomog-FRCI, les droits de l’homme des pro-Gbagbo sont relégués aux calendres grecques. Tous les crimes les plus crapuleux sont signalés çà et là et cela n’émeut point la Division des Droits de l’Homme de l’Opération des Nations Unies en Côte D’Ivoire (ONUCI). Dans bien de cas, ils ferment les yeux sur les incursions musclées des soldats FRCI et supplétifs Dozo dans les villes favorables au Président Gbagbo. Cela s’appelle « la complicité » et non l’incapacité de mettre un terme aux exactions des pro-Ouattara sur les populations par manque d’effectif adéquat de soldats et policiers onusiens.

Les soldats de l’ONU et des bases sont répandus à travers le pays. Aussi, ils patrouillent très souvent villes, villages et hameaux. Ils observent à longueur de journée les manœuvres et déplacements des hommes armés proches du Chef d’état ivoirien. A aucun moment, ils n’ont osé dissuader ces hommes en armes sévissant en toute impunité dans le pays. C’est à croire que les ordres viennent de leurs supérieurs afin qu’ils restent loin des exactions commises par les FRCI et Dozo coalisés.

Selon Femmespatriotes-24.fr du 7 Décembre 2013 :



« Les Dozos qui se sont installés massivement, en particulier dans les villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire à la faveur de la crise post-électorale, étaient hier vendredi 6 décembre, au centre des débats au siège de l'Onuci à l'ex-hôtel Sobroko. En effet, dans un rapport publié hier, l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH), a dénoncé les exactions commises dans des activités de sécurité par ces chasseurs traditionnels. Selon ce document, les violations commises par les Dozos comprennent des atteintes au droit à la vie, y compris des meurtres, des exécutions sommaires, des arrestations et détentions illégales, des actes de pillage et d’extorsion. Et, ces investigations menées par la Division des droits de l’Homme de l’ONUCI précisent qu’au moins 228 personnes ont été tuées, 164 autres blessées par balles ou à l’arme blanche et 162 personnes arrêtées et détenues illégalement par des Dozos entre mars 2009 et mai 2013. De plus, 274 cas de pillage, d’incendie et d’extorsion commis par des Dozos ont été vérifiés et confirmés, notamment dans les régions de Gbôklé, Haut-Sassandra, Gôh, Cavally, Guemon, Tonkpi, Marahoué, Nawa, Indenié-Djuablin, Poro et Moronou ».

Est-ce pour constituer un dossier en béton contre M. Ouattara et ses soldats ou est-ce par pure incapacité de freiner les intentions meurtrières de ces tueurs pro-Ouattara ? Si c’est le cas, pourquoi ne pas demander du renfort des autres pays membres de l’ONU afin de sécuriser villes et villages ?

L’incapacité de l’ONUCI à protéger les populations ivoiriennes selon les missions assignées par plusieurs résolutions onusiennes serait à la base des crimes et épuration à l’œuvre en Côte D’Ivoire.

Comment comprendre que de simples Dozo puissent froidement assassiner des citoyens sans être jamais inquiétés par les forces onusiennes stationnées dans la région ?

Selon Notre voie : Dernière Mise à jour : 07/12/2013

« Adébem encore envahi par les Dozos. Ce village Godié du département de Sassandra, dont les habitants ont été massacrés par les ex-rebelles avant, pendant et après la crise post-électorale, est totalement aux mains des Dozos. Le lundi 2 décembre dernier, sous la direction de leur chef burkinabé Ouattara Bamory et de son adjoint Ouattara Wintou, Burkinabé lui aussi, de nombreux Dozos se sont rassemblés à l’Ecole primaire publique (EPP) du village, alors que les cours avaient déjà commencé. Paniqués, de peur d’être atrocement tués, tous les instituteurs et écoliers fuient se réfugier en brousse.

Alertés, le chef du village et ses notables se rendent sur les lieux pour demander aux Dozos de quitter l’établissement scolaire et le village, d’autant plus que la chefferie n’a pas été informée de leur présence. Ils se heurtent à un refus catégorique, Ouattara Bamory et ses Dozos refusent de quitter les lieux, après de longues et vives discussions.

Ils profèrent même des menaces de mort à la chefferie villageoise. Koffi Bony Ernest, le préfet du département de Sassandra, est saisi.

Les interpellations du préfet et du sous-préfet sont improductives.

Leur autorité est bafouée par les Dozos. C’est seulement en milieu d’après-midi de ce lundi 2 décembre que certains Dozos décident de partir de cette école primaire tout en promettant de revenir. Le rassemblement s’est terminé en queue de poisson ».

Selon Adolphe Inagbé sur son statut Facebook 08.12.13 : 
« UN VILLAGE GODIÉ DU DEPARTEMENT DE SASSANDRA ENVAHI PAR LES DOZOS DE DRAMANE OUATTARA !

Depuis que Dramane OUATTARA a décidé d’arrimer la CÔTE D'IVOIRE, notre Patrie, à son Burkina natal, les Dozos ont le vent en poupe. Une sorte de recul vers le 15siècle.



Comment peut-on se permettre de faire régresser la CÔTE D'IVOIRE en s’évertuant, nuit et jour, à la mettre au même niveau que le Burkina Faso, l’un des pays les plus pauvres de la planète?

Quand on veut aller de l’avant, on cherche plutôt à ressembler aux nations développées.

Mais hélas ! On l’aura tous compris. Dramane a reçu comme mission de détruire notre pays pour favoriser l’avènement d’une NOUVELLE COLONISATION ».

Où se trouvent donc les forces onusiennes ? N’est-ce pas une carte blanche aux Dozo de commettre des exactions sur les populations et des victimes par dizaines ? Pourquoi n’interviennent-elles pas afin de déloger les soldats indésirables ? Pourquoi alors, jouer les médecins après la mort, une fois des crimes commis ? A quoi servent-elles ces forces en Côte D’Ivoire si elles sont incapables de garantir un minimum de protection aux populations et deux ans après la crise post-électorale, donc un pays dit « stable et en paix » ?

Selon Connectionivoirienne.net du 8 Décembre 2013 :

« La porte -parole de l’ONUCI, Kadidia Ledron a annoncé samedi 7 décembre 2013, la découverte de 6 corps dans une mosquée de la commune d’Adjamé dans le nord d’Abidjan la, capitale économique de la Côte d’Ivoire.

Selon l’émissaire onusienne et sans préciser le lieu exact de la découverte des corps, c’est la cellule spéciale d’enquête (CSE), crée en 2011 qui a procédé mercredi dernier à une fouille, dans une mosquée d’Adjamé, et qui a abouti à l’exhumation de six corps encore non identifiés.

D’autres restes humains auraient été retrouvés en présence de l’ONUCI, l’UNPOL et la police onusienne.

Depuis la fin de la crise post-électorale, plusieurs cadavres sont découverts par endroits en Côte d’Ivoire.

Si certains de ces derniers sont des victimes de la crise post-électorale, d’autres sont également liés aux crimes rituels, ou autre actes de banditisme armé, passés bien souvent sous silence.

L’Onuci n’a toujours pas rendu public les résultats de son enquête interne sur le meurtre de la jeune ivoirienne Yasmine Goudé survenu en septembre dernier et pour lequel deux de ses agents figurent parmi les principaux suspects ».

L’ONUCI est-elle une officine chargée de publier le nombre de victimes et des exactions commises sous le régime tortionnaire et liberticide de M. Ouattara ? Est-elle impuissante de saisir la CPI afin que les auteurs soient punis comme il se doit ? Pourquoi donne-t-elle la discrétion au Chef d’état ivoirien d’arrêter ces tueurs pro-Ouattara, sachant très bien que les exactions et les crimes sous ce régime sont restés impunis depuis plus de deux ans ? Pourquoi accentuer la pression sur les pro-Gbagbo et ménager les pro-Ouattara ? Que nous cache-t-on ? Pourquoi deux poids deux mesures ? N’est-il pas vrai que l’ONUCI après avoir installé M. Ouattara ne peut se discréditer en poursuivant leurs anciens alliés dans la guerre contre le Président Gbagbo ?

Selon Femmespatriotes-24.fr du 7 Décembre 2013 :

« «Les Dozos impliqués dans des violations de droits de l’Homme doivent être tenus responsables de leurs actes», a déclaré la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Navi Pillay. Par la même occasion, elle a demandé aux autorités ivoiriennes de mener de sérieuses investigations sur les violations de droits de l’Homme commises par des Dozos en Côte d’Ivoire, de traduire les auteurs en justice et d’accorder les réparations nécessaires aux victimes. Pis, il est réclamé au gouvernement des investigations sérieuses sur les violations des droits de l'Homme commises par les chasseurs traditionnels. «Les autorités de l’État de Côte d’Ivoire ont la responsabilité de déployer les forces de sécurité nécessaires à travers le pays pour empêcher la population de recourir aux Dozos dans des problèmes de sécurité. 

L’impunité dont jouissent les Dozos en Côte d’Ivoire est inacceptable et doit être arrêtée», a-t-elle ajouté. «Je salue les efforts en cours du Gouvernement en vue d’assurer la présence de forces de sécurité professionnelles à travers tout le pays. Ces efforts sont cruciaux dans le rétablissement de l’Etat de droit et peuvent empêcher que les Dozos n’entreprennent des responsabilités sécuritaires», a pour sa part déclaré la Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies, Aïchatou Mindaoudou. «L’ONU continue d’offrir son support aux autorités ivoiriennes dans l’avancement des réformes du secteur de la sécurité. Toutefois, il est nécessaire que le Gouvernement enquête sur les violations des droits de l’Homme commises par les Dozos, dans l’intérêt du droit des victimes à la vérité, à la justice et à la réparation», a-t-elle poursuivi ».

Les Dozo sont sous l’autorité du Ministre de l’intérieur M. Hamed Bakayoko et du Commandant Koné Zacharia, Commandant du Génie Civil d’Adjamé. Ces dozos, chasseurs traditionnels ne répondent uniquement  qu’aux ordres de ces deux personnalités. Ce sont en réalité une milice tribale avec deux chaines de commandements. Cette milice tribale est totalement indépendante et ne respecte aucune autorité préfectorale, administrative ou militaire. Sans avoir un quelconque statut particulier, cette milice tribale fonctionne comme une armée parallèle avec ses commandants et unités selon un code secret.

Le quotidien bleu LG dans son Edition du 9 Décembre 2013 fait mention d’une quelconque poursuite judiciaire à l’encontre des deux personnalités de l’appareil gouvernemental Ouattara. Est-ce une rumeur ou réalité ? L’ONU s’est-elle enfin décidée à agir et punir les auteurs des exactions commises sur les populations ? L’on ne le sait pas encore avec certitude. Cependant, tout porte à croire que c’est un pétard mouillé quand il s’agit d’arrêter, inculper et juger les pro-Ouattara. Les jours ou semaines à venir nous situeront.

Dans un souci de distraire les populations, l’ONUCI annonce avoir remis des diplômes  de fin de stage aux FRCI.

Selon Connectionivoirienne.net du 8 Décembre 2013 :

« Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, Arnauld Akodjénou, a remis, le vendredi 6 décembre 2013, les diplômes de fin de stage à vingt-six (26) officiers formateurs des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) au camp Gallieni, à Abidjan.

Organisée par l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) en appui aux efforts du gouvernement ivoirien en matière de réforme du secteur de sécurité (RSS), la formation des 26 officiers formateurs des FRCI a duré une semaine. Elle a porté entre autres sur la conceptualisation d’un cadre pédagogique de référence, la sécurité humaine, l’éthique et la déontologie du militaire, la protection des civils, le droit international humanitaire, l’Etat de droit, la protection des enfants, les relations civilo-militaires.

Lors de la cérémonie de remise de diplôme, le Représentant spécial adjoint a demandé aux officiers formateurs de restituer leurs connaissances au sein de leurs structures respectives. L’objectif selon lui est de vulgariser à grande échelle les standards internationaux d’éthique et de déontologie.

« Nous vous conseillons de bien prendre soin des outils multimédia qui accompagneront vos efforts pédagogiques de renforcement des capacités déjà existantes », a-t-il recommandé.

Pour le Représentant spécial adjoint, le processus de réforme du secteur de sécurité en Côte d’Ivoire aidera de façon significative à la promotion d’une nouvelle armée républicaine efficace et responsable au service de l’Etat et des populations.

Le bilan de cette formation doit se faire au mois de juin 2014.

ONUCI – NOTE D’INFORMATION ».

Les autorités ivoiriennes et l’ONUCI sont en réalité friands du chaos existant en Côte D’Ivoire. Sinon, elles auraient pu régler le véritable problème minant les soldats FRCI et les supplétifs Dozo.

Les problèmes sont à deux niveaux : Les soldats exigent d’être récompensés pour leur implication dans la rébellion et la guerre de Mars/Avril 2010. Les Dozo quant à eux exigent un statut particulier, reconnu et soutenu par une loi organique.

Ces problèmes explorés en profondeur créent les exactions et autres crimes commis par les pro-Ouattara afin de se faire remarquer par les autorités en ce qui concerne leur capacité de nuisance. En clair, ces soldats et Dozo rackettent, volent, violent, torturent, tuent et annexent des territoires afin que les autorités se penchent sur leur « triste sort ». C’est soit l’incapacité ou le manque de volonté manifeste des autorités qui favorise la chienlit en Côte D’Ivoire. Aussi, le gouvernement souhaite la chienlit car cela permet de créer la terreur chez les pro-Gbagbo, rejetant l’autorité du gouvernement. Dans les deux cas, les ivoiriens sont pris à partie par la faute de la politique du Chef d’état. M. Ouattara est plus en sécurité lorsque la violence est exercée sur les populations plutôt que sur son gouvernement.

Les choses changeront peut-être si ces soldats retournent leur violence et armes sur les autorités ivoiriennes. C’est peut-être à ce prix que les problèmes de ces tueurs pro-Ouattara seront réglés dans la diligence.

Selon Imatin du 7 Décembre 2013 :

Abengourou : des ex-rebelles réclament leur argent à Ouattara


« Nous sommes fatigués de signer toujours, toujours et toujours des papiers, pourtant on ne voit rien. Ce sont nos patrons qui ne veulent pas qu’on dépose les armes. On nous recense toujours et plus rien après. Nous avons combattu pour un objectif précis.

Cet objectif a été atteint il y a de cela deux ans mais, on nous tourne en rond. Vraiment, nous voulons notre argent pour rentrer chez nous. Nous avons laissé nos enfants et nos femmes derrière nous. Nous ne sommes pas contents de notre employeur. » Diabagaté, cet ex-rebelle a tenu ces propos, le jeudi 28 novembre, lors d’une rencontre de présentation de projets aux ex- combattants. C’était à la salle des réunions de la préfecture, en présence d’une dizaine de ses camarades, et d’Adjo Akoma, Sous-préfet d’ Abengourou. A cette occasion, Yves Toalo, responsable de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et de réintégration des ex combattants (ADDR) a présenté plusieurs projets.

Notamment, les projets de recyclage des déchets plastiques, de la boulangerie et des permis de conduire. Selon lui, le programme a pour objectif, de réintégrer 700 ex-combattants dans la société. « Certains parmi eux ont été recrutés dans l’armée, la police, et la gendarmerie. Parce que ceux-ci ont un bon profil. Ceux qui restent sont au nombre de 65. 000 qu’il faut caser», a-t-il révélé. Au cours de cette réunion, une projection de deux films a été faite pour montrer l’importance de ce programme. Mais, les ex- combattants présents ne semblaient pas concernés. A chaque fois, ils grognaient parce que le responsable technique expliquait difficilement les contours des différents projets. Au cours des échanges qui ont suivi, Yves Toalo n’a pu convaincre ses hôtes sur certaines préoccupations. Surtout, sur la question de savoir comment pérenniser les emplois dans le secteur de recyclage des sachets plastiques.

D’autant plus que le gouvernement a pris la décision de mettre fin à leur usage le 23 novembre dernier, avant de la reporter en mai 2014. 

Jean Gouadlé ».

L’insécurité galopante existant au sein des populations surtout parmi les militants et sympathisants pro-Gbagbo freine toute possibilité d’un retour des exilés politiques et la réconciliation des belligérants d’hier. Chaque chapelle politique possède sa propre interprétation de la réconciliation. Ni l’une ni l’autre n’est prête à abandonner sa ligne partisane pour un quelconque compromis.

La réalité est que les partis politiques ne sont pas à blâmer mais plutôt le Chef d’état ivoirien, incapable de se mettre au-dessus des querelles politiques. Il est à la fois Chef d’état et Président de son parti. Il est virtuellement difficile de savoir qui du Chef d’état ou du leader politique s’adresse aux populations.

La réconciliation est son idée selon ses soutiens occidentaux. Il a même nommé un proche des proches de son groupement politique le RHDP, en la personne de M. Charles Konan Banny en qualité de Président de la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR) afin de réconcilier les ivoiriens. Cependant, le Chef d’état ivoirien ne rate aucune occasion de saper l’autorité de son allié et de saboter la réconciliation. Depuis presque trois (3) ans, la réconciliation peine à se réaliser. La réconciliation est en sérieuse panne sèche par la faute du premier responsable du pays : Le Chef d’état ivoirien, M. Ouattara.

Pendant que la réconciliation stagne, les violations des droits de l’homme deviennent des faits banals.

Selon LA VOIX DE L’AMERIQUE 05 Décembre 2013 :

« Environ 72 325 Ivoiriens se réfugient encore dans les pays voisins d'Afrique de l'Ouest, dont 54.000 au Liberia sur plus de 250.000 qui avaient fui les affrontements post-électoraux en Côte d'Ivoire en 2010-2011, selon le HCR. 

Parmi ces réfugiés, certains se considèrent comme des exilés. Ils suivent de près ce qui se passe dans leur pays d'origine et émettent parfois leurs opinions sur la gestion de l'actuel leadership ivoirien. Ainsi l’opposition ivoirienne en exil au Ghana a réagi, jeudi, après le rapport des experts de l’Onu accusant le régime ivoirien d’exactions à l’endroit des exilés.

Dans une interview accordée au service francophone de la VOA, Eric Kahé, président de l’Alliance ivoirienne pour la République et la Démocratie (AIRD) a dénoncé la traque des opposants à l’étranger. Par ailleurs, il dit soutenir l’idée d’une concertation à l’échelle nationale en Côte d’ivoire ».

Les exactions et les crimes crapuleux aux allures d’épuration ethnique ne sont pas prêts de disparaitre de sitôt.

Le régime génocidaire de M. Ouattara, avec la complicité tacite de la communauté internationale se permettent toutes sortes de crimes, souvent décrits comme des crimes rituels afin de se dédouaner devant le monde entier. Sont-ils réellement des crimes rituels ou une épuration ethnique que l’on tente de cacher au monde entier ? Comment est-il possible que des crimes de ce genre sont devenus très courants depuis la montée au pouvoir de M. Ouattara, leur pion françafricain ? Comment comprendre que l’on découvre des ossements humains dans une mosquée et non une église ou ailleurs?

Sont-elles ces victimes des pro-Ouattara ensevelies dans la mosquée par des soldats ou milices pro-Gbagbo ? N’est-il pas vrai que les crimes attribués au pro-Gbagbo sont des crimes des pro-Ouattara ? Où se trouvaient les autorités religieuses de cette mosquée lorsque les corps furent ensevelis ? Comment l’ONUCI a-t-elle appris l’existence de cette fosse commune à l’intérieur de la mosquée ? Pourquoi nous apprend-t-on l’existence de ces victimes à travers le pays ? Est-ce une manière d’attribuer ces victimes au Président Gbagbo et à son entourage ? Est-ce aussi une stratégie afin de banaliser ces crimes en les attribuant à des personnes attachées aux sacrifices rituels ? Est-ce la nouvelle stratégie afin de dédouaner les forces criminelles de M. Ouattara et leur épargner la comparution devant une juridiction internationale ? Pour un crime rituel, cela fait trop de cadavres. L’auteur serait-il à la recherche d’une fortune inestimable et d’un pouvoir rivalisant le créateur ?

L’ONUCI doit mettre fin à la distraction des populations ivoiriennes et de la communauté internationale. Sous ses yeux, des crimes crapuleux, des génocides comparables à celui du Rwanda ou de la Centrafrique se produisent sans qu’elle ne puisse lever le petit doigt.

Quel est ce deal entre M. Ouattara et l’ONUCI ou la communauté internationale afin que les pro-Gbagbo soient massacrés en toute impunité et que les vivants soient eux criminalisés ? La question mérite d’être posée aux responsables de l’ONUCI et surtout à M. Ban Kimoon.

Pourquoi les ivoiriens sont-ils abandonnés lorsque la communauté internationale s’active à intervenir en Centrafrique ? Pourquoi les droits de l’homme et les droits des prisonniers politiques pro-Gbagbo n’intéressent-ils point la Division des Droits de l’Homme de l’ONUCI ou l’ONU en général ? Pourquoi ce mépris à l’endroit des pro-Gbagbo ? Sont-ils juste bons pour la torture, la prison et l’extinction ? Est-ce l’épuration ethnique la nouvelle politique de l’ONU en Côte d’Ivoire ? Cela porte à le croire, tristement !

Selon Koaci.com du 8 Décembre 2013 :

« Au moins 6 corps et une quantité considérable d’ossements humains, ont été exhumés, le mercredi 04 décembre 2013 vers 11 h, dans le sol de La mosquée « Al Aqsa »aux 220 logements. Située à proximité du groupe scolaire Jean Delafosse, dans la commune d’Adjamé. Elle est l’un des lieux de culte d’Abidjan autour desquels les combats s’étaient concentrés pendant la crise post-électorale ».

L’impunité qui règne en Côte D’Ivoire est l’œuvre des grands de ce monde à vouloir punir les populations ayant soutenu le Président Gbagbo dans son bras de fer avec la communauté internationale. La Justice internationale, si cette dernière existe bel et bien, n’est qu’une vue de l’esprit ainsi que la CPI censée l’administrer. La communauté internationale préfère une injustice internationale où le criminel est récompensé et l’innocent paie pour les crimes du premier.

A cette allure, nous ne serons pas surpris que le PAN Soro Guillaume soit proposé pour le prix Nobel de la Paix « pour avoir libéré la Côte D’Ivoire des griffes d’un tyran comme Gbagbo ».

Il faut toujours s’attendre à l’inimaginable avec ces occidentaux. Ils font des criminels et collaborateurs des anges et démocrates et des souverainistes des criminels et génocidaires. Le Président Gbagbo, un homme pour la paix et le dialogue et devenu grâce à leurs soins un génocidaire et un violent. C’est cette image qu’ils souhaitent que le monde entier retienne de lui lorsque des combattants de la liberté devenus collaborateurs sont bombardés au rang de demi-Dieu pour avoir fait le lit des racistes Boers en Afrique du Sud et de l’ancienne Rhodésie devenue Zimbabwe.

Ainsi va le monde des illuminatis dans lequel malheureusement nous vivons.

A quand la fin de la criminalisation de nos leaders politiques et souverainistes ?

Ce n’est point une affaire de la communauté internationale mais plutôt des africains eux-mêmes. Les africains doivent se réveiller de leur profond sommeil. Le monde va très mal avec cette communauté internationale et l’injustice règnera encore longtemps. Il est de notre devoir entant qu’africains et intellectuels d’y mettre fin par l’éducation et les pressions politiques à travers le monde entier.

 

 

Fait à Londres le 8 Décembre 2013.

 

 

Nick De Bessou

Juriste & Anthropologue Politique.

Président du FDRC.

Forum pour la Démocratie et la Résolution des Crises.

Directeur de Communication de www.moacinter.com

nickdebessou.over-blog.com

@nickdeBessou1

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